Les risques de rupture de barrage, industriel, transport de matières dangereuses et nucléaire sont des risques technologiques présents sur le territoire grenoblois.
La conception, la construction et l'exploitation des barrages prennent en compte l'ensemble des risques susceptibles d'affecter la sécurité.
Dix grands barrages se situent en amont de Grenoble : Barrage de Notre Dame de Commiers Barrage de Monteynard Barrage du Sautet Barrage de Chambon Barrage du Verney Barrage de Grand Maison Barrage de Bissorte Barrage de Tignes Barrage de Roselend Barrage de La Girotte
Le barrage de Notre Dame de Commiers dans le sud du département
Evènement marquant : La rupture du barrage de Malpasset (Var), le 2 décembre 1959, cinq ans après sa construction, compte parmi les plus grandes catastrophes du XXe siècle en France, faisant quatre cent vingt-trois morts et disparus. Cet événement a marqué le début d'une réglementation stricte par l'Etat afin d'assurer la sécurité des ouvrages. Le principal risque réside à la mise en eau du barrage, ce qui était le cas pour l'accident de Malpasset.
La surveillance constante des barrages s'effectue aussi bien pendant la période de mise en eau qu'au cours de la phase d'exploitation. L'objectif primordial des exploitants est d'assurer la sécurité de l'ouvrage. Ils travaillent avec des experts qui surveillent en permanence les sites. Dans le cas où une évacuation serait nécessaire suite à un événement majeur sur un barrage, le Plan Particulier d'Intervention sera mis en œuvre par le Préfet.
Calme apparent, risque présent EDF lance annuellement une campagne estivale d'information du public sur les risques présents aux abords des ouvrages hydroélectriques. Ambassadeurs d'EDF sur le terrain, les "hydroguides" sensibilisent le public aux risques potentiels. En savoir plus
Les bons réflexes :
Gagnez immédiatement les points hauts les plus proches ou les étages supérieurs
Ecoutez la radio
Ne téléphonez pas
N'allez pas aller chercher vos enfants à l'école
Risque industriel
Les bons réflexes :
Mettez-vous à l'abri dans le bâtiment le plus proche
Ecoutez France Bleu Isère sur 98.2 ou 102.8 MHz
Fermez les portes et fenêtres, bouchez les ouvertures et aérations
Coupez le gaz et l'électricité
Ne téléphonez pas
Ne fumez pas
N'allez pas chercher vos enfants à l'école
Risque transport de matières dangereuses
Outre les routes et canalisations, Grenoble est traversée du nord au sud par une voie ferrée utilisée pour le transport de voyageurs mais aussi de produits à destination des plateformes chimiques.
Le transport routier
Le département de l'Isère est parmi les plus exposés au risque de transport de matières dangereuses par route. Celui-ci est diffus sur l'ensemble du territoire. Les principaux produits transportés par la route sont les produits pétroliers et les produits chimiques. Les mesures de prévention d'ordre général sont :
la formation des chauffeurs routiers, avec mise à niveau tous les cinq ans,
des règles de circulation par arrêté préfectoral ou municipal,
une signalisation spécifique sur les camions ou citernes permettant aux services d'intervention de connaître immédiatement la dangerosité du produit.
Plaque orange (à gauche) : Numéro d'identification du danger et de la matière transportée Plaque blanche (au milieu) : Symbole du danger
Carte des transports de matières dangeureusesLe transport ferroviaire
La voie ferrée traversant Grenoble est aussi utilisée pour le fret. Des moyens de prévention sont mis en place par la SNCF :
Des normes de construction et dispositifs de sécurité pour les citernes
Un système de contrôle automatique pour les voies ferrées
Des procédures accident ou incident mises en place selon la gravité de l'événement
La formation des conducteurs sur les conduites à tenir en cas d'accident
Le transport par canalisation
Une canalisation de gaz naturel longe l'ouest du territoire grenoblois. Les principaux risques sont l'endommagement par des travaux à proximité des réseaux et le percement par corrosion. La construction et l'exploitation des canalisations véhiculant des produits dangereux sont soumises à une réglementation stricte contrôlée par la Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement (DREAL).
La procédure gaz renforcée pour la gestion des fuites de gaz a été mise en place sur le département de l'Isère en 2009. Elle vise principalement à éviter le sur-accident par la coupure du réseau gaz dès l'alerte. La procédure a pour objectif de développer une culture de coopération entres les acteurs (pompiers, GrdF, GEG, Ville de Grenoble...).
Mettez-vous à l'abri dans le bâtiment le plus proche
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Risque nucléaire
A Grenoble, la Commission Locale d'Information du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et de l'Institut Laue-Langevin (ILL) assure le suivi du réacteur de recherche de l'ILL et le suivi du démantèlement des Installations Nucléaires de Base (INB) du centre d'études du CEA. La législation spécifique des INB définit les règles de classement, construction, démarrage, fonctionnement et démantèlement de ces installations. Toute installation nucléaire est soumise à une réglementation stricte. L'Etat, via l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) compétente dans ce domaine, exerce un contrôle de ces installations.
L'institut Laue Langevin
Les cinq INB du CEA ont toutes été mises à l'arrêt définitif. Elles sont en voie de déclassement et ne présentent pas de dangers à l'extérieur des limites du site nucléaire. L'INB exploitée par l'ILL est un réacteur à haut flux neutronique (RHF) notamment destiné à la recherche. Le Plan Particulier d'Intervention présente un rayon de 500 mètres autour du cœur de l'ILL.
Les bons réflexes :
Mettez-vous à l'abri dans le bâtiment le plus proche