Description

Aujourd'hui, les moments essentiels de vie partagée en ville, se traduisent par un acte de consommation : on se retrouve au bar, au restaurant ou cinéma. L'espace public n'offre pas à ce jour, d'équipements suffisants permettant à un groupe d'amis ou une famille de se retrouver ensemble, ailleurs qu'à leur propre domicile (pourvu qu'il soit assez grand). Si quelques tables et barbecues urbains existent, il pallient difficilement à ce manque : trop peu nombreux, en mauvais état et souvent au mauvais endroit. Dans le cadre d'une démarche de réappropriation de l'espace public, la création de cuisines partagées et connectée est un pas de plus vers un espace public pour tous. Ces cuisines prendrait la forme d'un ensemble d'équipements, installés sur les places et jardins de la ville tels que :

• Un point d'eau avec un évier
• Une plaque chauffante au gaz (type plancha)
• Un réfrigérateur
• Un table pour une douzaine de convives (les actuels tables publiques sont bien trop petites)

Le tout abrité sous une ombrière ou un cover-grill.

L'installation de tel équipement est pratiquée dans de nombreux pays, notamment l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Pour assurer le partage équitable de ces équipements et leur non privatisation, ceux-ci devront être réservés en amont, soit par le biais d'une application, soit par téléphone. A l'image d'autres service partagés à Grenoble (tel que CitéLib), l'application permettrait d'identifier les usagers de l'équipement, de les responsabiliser (par la réalisation d'un rapide état des lieux à l'arrivée), de créer une émulation collective autour de l'équipement et un tas d'autres usages à imaginer. La création d'un espace cuisine couterait aux alentours de 15 000 euros l'unité auxquels il faut ajouter 5000 euros environs pour la création d'une application ou d'un site internet de gestion de ces équipements. Avec une enveloppe de 80 000 euros, il est possible de créer 5 cuisines partagées à différents endroits de la ville.