Dates
- Jeudi 4 décembre à 19h00
Découvrez les parcours de Tainá, Fernanda et Verônica, activistes brésiliennes, leurs actions et réflexions autour de la défense des cultures alimentaires, de l’agroécologie, de la justice sociale et environnementale, ainsi que du rôle fondamental des femmes dans la construction des politiques publiques et culturelles.
Ces rencontres, proposées en présentiel et en ligne, se dérouleront en portugais et en français. Au programme : dialogue et compréhension approfondie de leurs luttes respectives et des dynamiques de résistance dans les territoires autochtones et ruraux.
À la suite de leur participation à la COP30 au Brésil, les trois intervenantes ouvrent cet espace d’échange au public grenoblois. Elles invitent les citoyen-nes, les associations, les chercheur-es, les étudiant-es et les acteur-ices à se joindre à elles pour discuter des défis internationaux liés à l’autonomie alimentaire, à la protection et à la sauvegarde du patrimoine génétique et culturel, matériel et immatériel, ainsi qu’à la solidarité avec les peuples indigènes et les producteurs ruraux d’Amérique latine.
- Tainá Marajoara - Celle qui incarne l’ancestralité du peuple Aruã-Marajara.
Cheffe cuisinière, réalisatrice culturelle, commissaire, professeure et penseuse. Fondatrice du Point de Culture Alimentaire IACITATA et directrice du projet CATA – Culture Alimentaire Traditionnelle Amazonienne – au Brésil, elle est également conseillère en culture alimentaire. Autrice du concept de culture alimentaire, elle se consacre aux confluences entre culture alimentaire, anticolonialisme, futurismes et droits humains. - Fernanda Kaingáng - L'avocate et conseillère juridique d’organisations autochtones.
Lucia Fernanda Inácio Belfort Sales, connue comme Fernanda Kaingáng, est issue du peuple Kaingáng du sud du Brésil. Elle est écologiste, défenseure des droits des peuples autochtones et docteure en patrimoine culturel et propriété intellectuelle par l’Université de Leiden (Pays-Bas). Membre fondatrice de l’Institut Kaingáng (Inka) et de l’Institut Indigène Brésilien pour la Propriété Intellectuelle (Inbrapi). Spécialiste de la protection du patrimoine culturel autochtone en Amérique Latine auprès de divers organismes des Nations Unies. Actuellement, elle est directrice du Musée National des Peuples Indigènes de Rio de Janeiro. - Verônica Santana - Militante et éducatrice populaire féministe et agroécologiste.
Ancienne secrétaire exécutive du Mouvement des Femmes Travailleuses Rurales du Nord-Est (MMTR-NE) (2011–2016) et membre de sa coordination exécutive (2017–2019). Elle est actuellement membre de la Coordination d'État du Mouvement des Femmes Travailleuses Rurales de Sergipe, du Réseau Féminisme et Agroécologie dans le Nord-Est du Brésil, ainsi que du Groupe de Travail des Femmes de l’Articulation Nationale pour l’Agroécologie (ANA). Elle siège également au Conseil National de Développement Rural Durable (Condraf) en tant que conseillère et occupe le poste de présidente-directrice du Centre de Développement Agroécologique SABIÁ.
Une invitée, paysanne française, sera présente après la visioconférence ; ce qui permettra de poursuivre les réflexions en tenant compte du contexte des femmes paysannes et du rôle de l’agriculture paysanne dans la transition alimentaire sur notre territoire.
Proposé par l'Association Lado Brasil en partenariat avec Jardins Vivants, Comité Solidarités Paysannes Internationales - France Amérique Latine-FAL, et les organisations brésiliennes : O Instituto Kaingáng – INKA , Ponto de Cultura Alimentar IACITATA
Informations complémentaires
Dates
- Jeudi 4 décembre à 19h00
Maison Internationale Grenoble
1 Rue Hector Berlioz
38000 Grenoble
Secteur 2
Horaires
19h
Tarif
Gratuit, entrée libre
