Ce voyage de proximité inattendu est l’œuvre du photographe Pierre Gaudu, tombé en amour pour le Jardin des plantes Joéphine-Baker en général – et les serres botaniques en particulier. Cette boîte à rêves
comme il la nomme, est devenue son univers.
Hiver comme été, automne et printemps, Pierrot
comme l’appellent ses amis qui le connaissent depuis ses débuts d’artiste-peintre, enfourche son vélo, fonce au Muséum et là, devant la verrière des serres, il s’extrait de la ville, sans s’en extraire totalement.
Quinze ans d’études et de contemplation, des centaines de photographies et enfin ! une exposition sur ces jeux de transparences, de dentelles végétales venues d’un autre monde, blotties les unes contre les autres
, dit Pierre Gaudu dont les images nous invitent à observer ce que l’on ne voit plus : la floraison, le flétrissement, la poésie.
Dans ses tirages au papier velouté, on (re)découvre des plantes aux variations infinies, passant du vert tendre à l’ocre, avec toutes les nuances possibles, on aperçoit des reflets de la tour Perret, et l’on retient son souffle pour ne pas ajouter de la buée à celle qui semble transparaître sur ses photographies, aux allures d’aquarelles… Chez Pierre Gaudu, le voyage comme la peinture ne sont jamais très loin…
Informations complémentaires
Galerie Ex-Nihilo
8, rue Servan 38000 Grenoble
Durée
Exposition Tropiques, jusqu’au 8 mars.
Tarif
Du mercredi au samedi 15-19h
Contact
à lire en complément

International
