Grâce à une collaboration avec le Minimistan, le festival peut préserver son atmosphère unique et continuer à faire palpiter la cour du Vieux-Temple, qui reste le lieu central de la manifestation, tout en invitant le public à investir la salle Olivier-Messiaen toute proche
, explique Emmanuèle Amiell, directrice artistique. Cette année encore, on accueille essentiellement des compagnies locales, et beaucoup de jeunes artistes, tandis que le théâtre amateur est toujours présent avec deux troupes invitées.
Ondes positives
Les festivités débutent avec un bal folk gratuit orchestré par la Rôdeuse et co-organisé avec le Minimistan. Puis le festival nous fait naviguer entre les disciplines avec deux rendez-vous chaque soir à 19 heures puis à 21 heures rassemblant de belles propositions qui piquent la curiosité
.
Côté musique, on voyage du Moyen-Orient jusqu’en Afrique du Nord avec Arash Sarkechik, on s’immerge dans un concert autour du cinéma imaginé par The French Bastards Quartet ou l’on savoure Zik’elles, un cocktail plein de bonnes ondes tribales servi par un trio féminin débordant d’énergie…
Le théâtre nous plonge dans une comédie policière loufoque signée les Brigands de la Plume, une tragédie épique lors d’une soirée spéciale Les Atrides proposée par Le Théâtre du Risque, tandis que plusieurs pièces portent des sujets forts avec pertinence et humour
: Je te regarde, qui interroge l’hyper-connexion et l’addiction aux réseaux sociaux, Buffet gratuit, un spectacle interactif sur l’effondrement social et écologique…
S’évader ou s’émouvoir
Pour toucher tous les publics, Le Bal des Zinzins invite les plus jeunes (dès trois ans) et leurs familles à entrer dans la danse lors d’un rendez-vous drôle et un brin déjanté le dimanche. Dès le lundi, chaque journée est rythmée par la demi-heure joyeuse en ouverture : Gratuite et 100 % musicale, elle mixe sans complexes sonorités brésiliennes, chanson ou encore rythmes afro pop pour bouger, s‘évader, s’émouvoir.
En fin d’après-midi, plusieurs ateliers de gravure (gratuits, sur inscription) sont animés par la plasticienne Diane Étienne, de l’atelier Mille Lieues, pour réaliser une grande fresque collective sur tissu qui sera exposée sur le site du festival.
Informations complémentaires
Durée
Du 23 au 29 août. Cour Marcel-Reymond, dite du Vieux-Temple, et salle Olivier-Messiaen.
Tarif
10 à 16 €.