Handibasket : l’équipe de France féminine accueillie à Grenoble

La Ville de Grenoble a permis à l’équipe de France d’effectuer un stage de quatre jours. Objectif : préparation pour les Championnats d’Europe. Un match contre l’équipe de Meylan organisé au gymnase Hoche était l’occasion pour elles d’apprendre à se connaître par le jeu.

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Par Auriane Poillet, publié le 2 juil. 2025

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Reportage sur la venue de l'équipe de France à Grenoble.

Louise Dookun, joueuse de Handibasket :

Ce sont les mêmes règles qu'au basket valide, sauf que nous, on n'a pas de reprise de dribble. On a le droit d'avoir le ballon sur les genoux, faire deux poussées, poser un dribble. Sinon ça fait marcher si on fait trois poussées avec le ballon sur les genoux. On peut faire qu'une poussée ou que dribbler, là, il n'y aura pas de problème. C'est la seule règle qui change. Les paniers sont à la même hauteur, le terrain à la même dimension. Après il y a une classification entre les joueuses en fonction de leur handicap. Pour la plupart, finalement, on se connaît mais de nouvelles filles sont arrivées et les liens ne sont pas là. C'est grâce au basket que les liens se font. Comme quoi, le sport apporte beaucoup. C'est avec des matchs comme ce soir que les automatismes arrivent, que l'on sait quelle place à quelle joueuse. Certes, il n'y a pas la victoire au bout mais je pense qu'on a tout donné. On s'est bien battues. Et ça a été fluide jusqu'au bout. Je pense que l'on peut être fières de nous vis-à-vis de ça.

Le lendemain, l’équipe de France était à La Correspondance pour un tournois avec l’association Big Bang Ballers.

Raphaël Rossato, responsable pédagogique de l'association Big Bang Ballers :

C'est une super occasion pour nous que les joueuses de l'équipe de France de handibasket soient là puisque ça permet de faire découvrir à nos pratiquants ce sport, cette pratique qui est paralympique maintenant. C'est une pratique qui n'est pas forcément accessible à tout le monde. On a des pratiquants en situation de handicap et des pratiquants qui ne le sont pas. Cela permet justement de comprendre les problématiques de ces pratiquants en situation de handicap pour pouvoir jouer et pour pouvoir bien s'amuser.

Louise Dookun, joueuse de Handibasket :

C'est aussi rendre hommage à la Ville d'être présente, de faire découvrir et de prendre du plaisir surtout. C'est important.