Elargir les horizons : s’ouvrir avec le socio-culturel et les bases de plein air

Annabelle Bretton, adjointe à l'éducation populaire, la jeunesse, la vie associative et la démocratie participative :

L'éducation populaire c'est aussi un soutien aux acteurs associatifs présents dans la Ville de Grenoble. Soutien qui a été renforcé durant ce mandat vers les associations transversales. Des associations qui font du sport mais pas que, du culturel mais pas que et notamment nos acteurs historiques associatifs du socio-culturel qui ont des accueils collectifs de mineurs. Nous avons reconditionné pour une durée de cinq ans avec ces structures, avec un socle associatif qui est garanti chaque année et ensuite des priorités qui ont été redéfinies au début du mandat pour un meilleur accueil des enfants les mercredis et les vacances scolaires. Un meilleur accueil des publics adolescents avec 24 postes d'animateur financés pour ces structures. Cela fait un million d'euros par an spécifiquement pour les ados pour pouvoir aller sur le terrain, rencontrer ces jeunes et les aider à mener des projets, à partir en séjour puisque pour les enfants et les adolescents, les critères sont aussi très basés sur l'accompagnement pour partir en séjour, notamment dans nos bases de plein air mais aussi ailleurs. On a changé le financement. On a plus de 160 séjours depuis 2023. Cela fait à peu près 4000 jeunes qui partent en séjour par ces associations socio-culturelles chaque année en en plus de ces associations culturelles, on a nos bases de plein air qui permettent également de partir en séjour, mais aussi de sortir à la journée ou pour deux jours. Plusieurs bases de plein air qui sont portées par la Ville de Grenoble, qui sont accessibles aux associations quelles qu'elles soient, particulièrement aux associations socio-culturelles. Mais toutes les autres peuvent y aller. Les classes de toutes les écoles de Grenoble, particulièrement celles des QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville). On a à peu près 120 classes par an qui montent, en tout cas ici, par exemple, à la Maison des Collines, tous les jours, on a à peu près deux à quatre classes par jour. Tous les mercredis, toutes les vacances, on a les accueils de loisirs et ensuite on a une base de plein air à Mont Saint-Martin plutôt basée sur la montagne et la moyenne montagne, et une base de plein air au bord de la mer à Massacan où les séjours d'été avec les structures socio-culturelles ou des classes de mer peuvent aller. Ce qui nous permet d'accompagner soit les structures, soit les écoles à accompagner les publics vers de l'émancipation, de la découverte de la montagne ou de la mer, des projets, voir les animaux ici, être dans un environnement complètement différent de ce qu'ils vivent au quotidien. C'est vraiment l'objectif de tout ce qu'on a mis en place avec les structures socio-culturelles, avec toutes les associations transversales qui ont aussi vu leur reconventionnement pour cinq ans et qui accueillent des publics. C'est ça la base, accueil des publics pour transformer les choses eux-mêmes. Le public qui peut apprendre tout au long de l'année, c'est l'objectif de l'éducation populaire tout au long de l'année mais aussi tout au long de sa vie. Mais aussi échanger, apprendre de l'autre, faire découvrir des choses qu'on aime, en tout cas partager, pour pouvoir évoluer dans la société tous ensemble.

Le développement du socio-culturel c'est :

• 161 séjours par an organisés par les associations socio-culturelles depuis 2022
• 20 000 euros de plus en soutien aux autres associations sur les séjours