Un stand sur l'accès aux droits au Forum des jeunes.
© Auriane Poillet

Accès aux droits : rompre avec la fragilité des jeunes et des aîné-es

Très engagé dans ses missions d'action sociale, le CCAS de la Ville de Grenoble concentre aussi ses moyens sur le recours aux droits et la lutte contre les inégalités. Spécialement auprès des jeunes et des aîné-es, deux publics vulnérables.

Solidarités

Par Richard Gonzalez, publié le 1 juin 2022

Article

À travers le projet Cohérence Jeunes lancé en 2020, le CCAS vise le développement d'un parcours vers l'emploi des jeunes en situation de grande précarité. Cette plateforme ne crée pas de nouveaux dispositifs, mais valorise des actions et des services préexistants afin d'optimiser la réponse apportée aux personnes concernées.

Son principe : la prise en compte de toutes les problématiques qui affectent les 18-30 ans en fragilité, que ce soit le logement, la santé, l'accès à la formation ou encore la maîtrise du français. Le CCAS renforce pour cela ses actions menées en partenariat avec une dizaine de structures impliquées sur le terrain, telles que le Relais Ozanam, l'Oiseau Bleu, la Mission Locale de Grenoble ou encore Ulisse.

Cohérence Jeunes mise également sur le repérage et la motivation des jeunes éloignés des dispositifs habituels en allant à leur rencontre sur les lieux qu'ils fréquentent. Le projet Cohérences Jeunes prévoit de repérer et mobiliser cette année entre 50 et 100 jeunes pour les accompagner sur les chemins des droits et de l'insertion.

Préserver la santé mentale des aîné-es

Âgées de 75 ans et plus, les personnes hébergées au sein des quatre Résidences Autonomie du CCAS de Grenoble font aussi l'objet d'un accompagnement accru. Pour ce public touché par un isolement que la crise sanitaire de 2020 a aggravé, le CCAS multiplie les projets destinés à renouer les liens : ateliers nutrition et bien-être, expositions photo, recueil de paroles, etc.

Il a aussi lancé le programme Seniors en Vacances, qui prévoit d'emmener au moins 25 personnes au bord de la mer en septembre prochain. De même, des ateliers musique et chants vont animer un premier Ehpad, celui de Saint-Bruno, à l'occasion du démarrage d'un partenariat avec l'association Se Canto. Le CCAS vient également au chevet des aîné-es souffrant de troubles psychiques qu'il héberge dans ses résidences.

Depuis 2019, le CCAS a signé une convention avec le Centre Hospitalier Alpes Isère (CHAI) pour ce public difficile à accompagner au quotidien. Cette convention se renforce cette année avec notamment la création de six commissions de santé mentale.

à lire en complément