Description

Grenoblois - Isère est à vous!

/5 paragraphes à propos de la rivière/

/J’ÉPROUVE/

Je suis à Grenoble depuis un mois. Né en Tchéquie, j’ai vécu à Prague pour des années. Une chose m’a soté aux yeux pendant la première promenade en ville qui, bien évidemment, devrait se diriger vers la Bastille. Allant et revenant, on a dû traverser la rivière deux fois. Sur le Pont de la Porte de France, et après plus qu‘un kilomètre plus loin, sur le Pont de MSP (Chartreuse). Deux fois la rivière et deux fois une route bizarre, Voie de Corato. Tandis que les cyclistes et les piétons se pressaient sur des trottoirs étroits de Quai Stéphane et de Quai Jongkind aux côtés de circulation automobile, une espace large de deux voies au-dessous a été réservée aux voitures.

/JE RÉFLÉCHIS/

Dans le beau centre historique d’une belle ville, une belle rivière s’ondule. Une vue unique donne sur la scène dramatique du massif rocheux couronné par créneau et des terrasses de la Bastille. De motif clair, la Bastille a été construite là-bas ; et du même motif, Grenoble s’est développé des méandres de la rivière vers les pieds de montagnes et pas à l’envers. Où on trouve la rivière, on trouve la vie. C’est dans la rivière où on trouve de l’eau, et dans l’eau des poissons, des routes autour de la rivière et les gens voyageants avec leurs marchandises. C’étaient les raisons pourquoi la rivière était tellement précieuse auparavant, ayant un rôle irremplaçable en développement de sites. Aujourd’hui, c’est un peu autrement. La ville s’est agrandie, la rivière la divise et la réunie en même temps. Mais les gens, ils en ont disparu. Dans les endroits, où on les trouve le plus, ils sont séparés de la rivière par deux routes. Il y a très peu de voie piétonne, et on est trop loin du plan d’eau. Et même si on ne se laisse pas décourager par le désert asphalté, on ne peut pas accéder la rivière à cause de barrières et d’ alluvions.

/JE DEMANDE/

Grénoble, je te propose de rendre la rivière aux gens. Transforme la Cendrillon en belle.
 
C’est bien facile de le dire si on est ici depuis si court! Qu’est-ce que les Grenoblois ne le veulent pas?

Mais moi, je le vois par des yeux objectifs et je me demande, pourquoi?

- Pourquoi il n’est pas possible de fermer la rue Voie de Corato aux voitures non seulement le dimanche? Aussi longemps qu’elle garde son état, personne n‘y accèderait jamais.

- Pourquoi il n'est pas possible de transformer les Quais Stéphane Jay & Jongkind en tant que routes à double sens? Est-ce que cela mènerait vraiment vers altération de transport?

- Pourquoi l’une des plus beaux endroits à Grenoble ne sert pas des promenades, des piétons, des coureurs, des marchés et des festivals? Pourquoi il y a une voiture au lieu d’un homme, et au lieu d’une estacade en bois une barrière en béton?

/J’IMAGINE/

Voie de Corato mesure 2,3 km. C’est la même longueur du quai à Prague. À l’époque où j’ai déménagé à Prague, les gens n’y passaient presque jamais. Il n’y avait pas de raison, mais il y avait des occasions. Pendant dix années, le quai est devenu un endroit sans lequel la plupart des jeunes ne peut pas imaginer leur vie. Mais ce ne sont pas seulement eux. C’est aussi très populaire avec mamans et leurs petits, des agées, des sportifs ou des touristes. Pourquoi? Parce que les seules voitures qu’on y trouve appartiennent aux marchands ou organisateurs des festivals ou expositions. Parce que prendre un coup au bord de la rivière, en regardant le Château de Prague et Strahov, c’est une expérience inoubliable. Parce qu'àpart des bistrots divers, les gens peuvent piqueniquer au bord de la rivière. Malgré le fait que la rivière n’est pas si propre que l’eau d’Isère. C’est un endroit où la vie se mêle et où la rivière pénètre les gens.

/JE PROPOSE/

Je suis architecte. J’essaie d’inspirer l’ambiance de chaque endroit, de découvrir et comprendre son potentiel. Je suis persuadé que le quai d’Isère attend encore ses meilleures années. Le transformer en endroit recherché par des locaux aussi que par des visiteurs, cela pourrait être un processus long et exigeant. Mais on peut commencer par très peu. Je propose de transformer la petite place à l’abandon entre la rivière et la route en «promenade en petit et à titre d’essai». Si les fiançailles entre les Grenoblois et Isère tombent bien, n’est-ce pas la raison pour mariage?

/JE CHERCHE L‘ÉQUILIBRE/