Résumé

La porteuse de projet pour des contraintes personnelles a souhaité ne pas poursuivre cette idée dans le cadre de la 7eme édition.

Description

Le constat

Aujourd'hui l'offre de lait en vrac est éparse dans la ville de Grenoble. Elle nécessite pour les commerçants: magasins de vrac, laiteries, coopérative, et crémiers ambulants sur les marchés, une anticipation des commandes de lait cru ( vache ou chèvre), une gestion des consignes de verre, des espaces de stockage de bouteilles et un maintient de la chaine du froid. Les consommateurs désireux d'acheter du lait en vrac quand ils travaillent se rendent plus difficilement au marché pour y acheter 6 litres de lait pour la semaine. Ils doivent commander à l'avance auprès du crémier ou du magasin. Et il faut toujours garder un pack de lait chez soi quand on dépasse le besoin hebdomadaire prévu! ( une soirée crêpe suffit à l'achat d'un pack alors qu'on essaie pourtant de tout prendre en vrac). Malgré une envie certaine de défendre les circuits courts pour une famille qui boit du lait tous les matins, le lait en vrac est aujourd'hui une contrainte vers le zéro déchets. Les Grenoblois déjà très sensiblent à ses problématiques, et notre mairie rompue à ces changements, sont  à la recherche de solutions durables.

L'idée

Dans de nombreuses petites communes des emplacements ont été loués à des fermiers pour qu'ils y installent des chalets-distributeurs, qu'ils viennent "recharger" régulièrement.  Néanmoins cette solution, bien que leur offrant plus de visibilité, représente un investissement pour ces petits exploitants, qui de ce fait mettent du temps à rentabiliser le distributeur en lui même.

La commune de Grenoble par son budget participatif pourrait prendre en charge la construction de 3 à 4 chalets- distributeurs de lait cru. A la charge de l'exploitant ne resterait que :  l'achat du fut inox standard définit en amont de projet et commun aux 3 chalets, ainsi que la gestion du remplissage à échéance régulière. La ville proposerait un contrat d'usage renouvelable à échéance ( 1 an minimum - 2 à 3 ans idéal) pour la ferme partenaire, sous réserve de délivrance du service. Et La ville se chargerai en contrepartie, de la construction du chalet, de sa maintenance technique, de l'habillage avec un emplacement pour présenter l'exploitant local,  et donnerai l'accès aux fermiers à la machinerie, pour le branchement de leur fût. Les fermiers devraient être choisis dans un périmètre proche, celui de la Métropole si possible (au minimum en Isère) pour que ce projet prenne tout son sens.

Le  petit plus

Le Cha'lait pourrait émettre un son de meuglement de vache à la délivrance du produit pour attirer les enfants et les sensibiliser à un contact direct avec la nature!

Pour la ville

Grenoble serait la première ville de + de 100 000 habitants à proposer ce service. Et à défendre son positionnement de ville verte, et son soutient à l'agriculture locale.

Pour les agriculteurs

Un investissement moindre, une rentabilité plus forte et une visibilité réelle sur leur localité d'exploitation.

Pour les Grenobloises et Grenoblois

Un accès direct à une denrée simple et saine, sans emballage à un prix abordable, au plus près de leur trajet du quotidien entre maison-école-et travail. La cible principale: les familles avec enfants de la commune, mais un projet pour tous! Une sensibilisation pour les plus jeunes à l'écologie, et au local. Un produit frais qu'on peut acheter comme le pain tous les jours!

Le Budget envisagé

45 000 € par chalet soit si 3 chalets 3x45K€ = 135 K€ amortissement à 5 ans pour un agriculteur qui investirait seul en vendant 50 litres/jour à 1€ le litre 

Si le budget participatif prend en charge l'investissement du chalet-distributeur, un contrat de location peut être prévu pour rentabiliser une peu ce budget investit par la ville et/ou le litre pourrait revenir à moins de 1€ cra l'agriculteur ne paie pas d'amortissement sur son litre ( donc cela permettrait d'être compétitif face à l'offre GMS 1 litre aujourd'hui vendu 0,80€ environ).