Les protections périodiques actuellement disponibles sur le marché posent de sérieux problèmes environnementaux puisque la majorité de leurs composants sont issus du pétrole. Dans le même temps, 500 millions de femmes dans le monde n’ont pas accès à des protections hygiéniques sûres et abordables.
Le défi consiste à réduire l'empreinte environnementale avec un produit composé uniquement de matériaux biosourcés 100 % biodégradables dont la fabrication est peu coûteuse, résume Cécile Sillard, ingénieure et coordinatrice du projet. Notre idée est de travailler sur l'utilisation d'un seul matériau pour les différentes couches de la serviette : un matériau naturel et végétal disponible localement comme le bananier en Afrique, le lin en Europe, le bambou en Asie…
Le projet Napkins a débuté en janvier 2025. Pendant quatre ans, il réunit le LGP2, le CEMEF des Mines de Paris, le laboratoire 3SR et le LERMAB de Nancy. Chacun-e apporte son expertise et ses compétences pour explorer différentes solutions, simplifier les procédés de fabrication et les rendre adaptables à divers matériaux.
Il s’inscrit aussi dans une démarche de science ouverte. En effet, les chercheurs et chercheuses ont choisi de ne pas déposer de brevet et de partager librement leurs résultats au fur et à mesure de l’avancée des travaux pour créer de la connaissance et contribuer à la diminution de la précarité menstruelle
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