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Droits fondamentaux : une action renforcée

La Ville se mobilise pour les ménages en situation de grande précarité avec la création de cent nouvelles places d’hébergement d’urgence à Grenoble.

Solidarités

Par Annabel Brot, publié le 3 mars 2025

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en Isère, seule une demande sur huit d’hébergement d’urgence aboutit, tandis qu’à Grenoble, 4 400 personnes (dont 940 mineur-es) sont privées de domicile, près d’un quart se déclarant sans abri ou en habitat de fortune : squat, bidonville…

Répondre à l’urgence

C’est l’État qui a la charge de l’hébergement d’urgence, qu’il coordonne et finance. À Grenoble, 230 places sont réparties dans des centres d’accueil ou d’hébergement et gérées par le CCAS.

Pour compléter ce dispositif, la Ville a choisi dès 2023 de financer 240 places supplémentaires. Dans le cadre de son bouclier social et climatique, elle a intensifié son action à partir de septembre 2024 avec la création progressive de 100 nouvelles places pour atteindre l’objectif de la Ville fixé donc à 340 places. Le budget total mobilisé est de 1,7 million (+ 350 000 € pour les 100 nouvelles places).

La municipalité met à disposition une partie de son patrimoine immobilier : plus de 200 personnes sont ainsi logées dans des appartements répartis sur tout le territoire. La municipalité finance aussi des places en centre d’hébergement et soutient des dispositifs associatifs partenaires. Cette diversité de solutions permet de répondre aux besoins spécifiques des différents publics : personnes seules, couples sans enfant, familles…

Les personnes hébergées bénéficient d’une prise en charge globale du CCAS, avec un accompagnement adapté (information et orientation) pour l’accès aux droits, les soins, l’apprentissage du français, l’aide alimentaire, l’insertion professionnelle…

(Sources chiffres : Observatoire de l’Hébergement et du Logement / CCAS de Grenoble)

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