Reportage sur la descente de la Bastille avec Nadir Dendoune.
Nadir Dendoune :
Ce que j'ai aimé c'est que c'est un projet global. Je vais pouvoir parler aux jeunes que je vais rencontrer de mon travail de journaliste, de leur parler du danger des fake news. Je vais aussi pouvoir leur parler des livres que j'ai écrits en leur disant que eux aussi ont leur droit d'écrire. C'est important de raconter nos histoires et de ne pas laisser les autres le faire à notre place. Et de leur dire aussi : c'est aussi parce que je pratique la montagne que j'ai confiance en moi. Ce que j'aime avec la montagne c'est que ça te permet de te dépasser et que ça permet de travailler l'estime de soi. Gamin, j'avais une très faible estime de moi et la montagne ça m'a donné ça. Souvent, dans les quartiers populaires dont je suis issu (et je vis toujours dans la ville où j'ai grandi), on manque de ça. On manque d'estime et de confiance en soi. Quand tu marches ensemble en montagne, ça crée une cordée. C'est du partage, de la fraternité et de la solidarité. Et c'est un moment de déconnexion avec ce que tu vis ici. Tu crées vraiment un truc qui est beau, un truc d'échanges. Quand l'autre a besoin d'eau, tu lui prêtes ta gourde. C'est un truc de vivre-ensemble qui me plaît beaucoup. Je reviens au mois de septembre et on fera une randonnée dans le massif de la Chartreuse. On en profitera aussi pour faire une rencontre tout public dans une bibliothèque autour de mes livres et de mes films documentaires. En novembre, on fera une restitution aux Rencontres Ciné Montagne. Ce sont trois belles rencontres, trois beaux moments et j'ai hâte d'y être.
