Trois personnes observent une oeuvre prise dans la végétation.
© Auriane Poillet

Des œuvres d’art passées au crible

Deux sculptures du secteur 6 ont fait l’objet d’une étude minutieuse en vue de leur restauration.

Culture

Par Auriane Poillet, publié le 28 août 2025

Article

Cette étude concerne notamment les œuvres d’Eugène Van Lamsveerde (rue Claude-Kogan) et Microcosme-Macrocosme de Yasuo Mizui (à côté de l’école maternelle Christophe-Turc). Cette dernière œuvre, qui s’étire sur 30 et 50 mètres de long, a fait l’objet d’une étude préalable aux travaux par Sabrina Vétillard et Clément Delhomme, professionnel-les de la restauration-conservation, afin de constater les différentes altérations structurelles et de surface.

Les plantes et les micro-organismes ont provoqué des dégâts mécaniques, expliquent les deux spécialistes. Les racines d’arbres et d’arbustes ont en effet parfois soulevé les pierres. On constate aussi de l’érosion et des dépôts sulfatés dus à la pollution.

Diagnostic et propositions

Cette première étude a permis de déterminer ce qui appartient ou non à l'œuvre d’origine, de compter le nombre de blocs qui la composent (il y en a 115) et d’anticiper la logistique du chantier d’intervention (eau, stockage, débroussaillage pour accéder au mur…). Les deux personnes chargées de la conservation-restauration ont produit un diagnostic précis sur l’état de l'œuvre suivi de propositions d’intervention précises avec l’idée de programmer le chantier l’année prochaine.

La sculpture Sans titre d’Eugène Van Lamsveerde a fait l’objet d’une étude identique par Gaëlle Giralt, spécialisée dans le métal. L’objectif de cette étude structurelle était d’établir un constat d’état, de préciser la solidité de ces sculptures et de proposer des préconisations pour le traitement de leurs abords.

Les sculptures de Klaus Schultze place des Géants, dans le même programme d’étude, ont malheureusement été vandalisées après le diagnostic.