À partir de septembre, et pendant dix mois, les organisations participantes expérimentent de nouvelles manières de fonctionner selon la logique low-tech. Elles bénéficient d’un parcours où formuler leurs besoins, trouver des conseils, des formations et échanger sur leurs usages. Le principe est qu’en testant des solutions, les entrepreneurs et entrepreneuses explorent leur « pouvoir d’agir » et de décision et se sentent capables de nouvelles pratiques pertinentes pour eux tout en respectant les ressources qu’offre notre planète.
Le low-tech au travail ? Cela peut être installer des toilettes sèches, créer un site Web où on minimise le transfert de données, encourager le covoiturage ou encore installer un four solaire quand on est boulanger. En somme, le sens pratique d’il y a cinquante ans. Il s’agit de pratiques conviviales et frugales en matériaux et en énergie. Surtout, c’est une démarche critique où l’on questionne le rapport aux technologies : Est-ce utile, accessible et durable ?
Ainsi, par exemple, se déplacer en voiture peut devenir low-tech en mode autopartage.
C’est aussi une manière de moins dépendre de ressources qui se raréfient et de l’énergie dont les prix grimpent, d’avoir moins d’impact sur son environnement (eau, biodiversité, habitant-es, etc.). Des pratiques vertueuses qui permettent de traverser les crises en cours et à venir.