À Grenoble, ce sont des écrivaines publiques qui aident celles et ceux qui, comme l’écrivait Tahar Ben Jelloun dans son livre L’Écrivain Public, ont besoin de rédiger lettres, requêtes et formulaires
. Et des e-mails.
Ces porte-plumes contemporaines ont, en effet, vu leurs missions dépasser le strict cadre de l’écriture. Auprès d’elles, on est soutenu-e pour comprendre le contenu et les enjeux d’un document administratif, pour y répondre, mais aussi pour mieux utiliser l’outil informatique ou une plateforme numérique – pas toujours évident d’être à l’aise avec ces équipements, si tant est qu’on en possède un ou que l’on puisse y accéder !
Sachez-le : les écrivaines ne travaillent jamais seules. Elles forment un binôme avec un conseiller ou une conseillère numérique (qui nous aide à retrouver nos mots de passe !), s’appuient sur les agent-es d’accueil des Maisons des Habitant-es (la porte d’entrée pour prendre rendez-vous), avec des assistantes sociales du Département, ou encore des médiatrices de santé.
Un métier pivot favorisant l’accès aux droits, dont les prestations sont gratuites, remplies d’utilité et de bienveillance.