Pourquoi avoir fait ce choix de travailler avec des brebis, des êtres vivants, pour assurer la tonte de l’herbe dans les parcs ?
Par rapport à un appareil qui utilise de l’énergie – du fuel, du gaz, de l’électricité – il n’y a rien de mieux qu’un être vivant qui en a besoin pour manger. En plus, ce sont de super compagnes qui font du lien social avec les agent-es et les habitant-es, qui font sourire. Cela nous permet aussi d’être doux sur les végétaux qui se trouvent dans les parcs.
Est-ce moins cher que d’employer des jardiniers et des jardinières pour tondre ?
Le calcul est difficile à faire… mais en enlevant l’investissement de départ des brebis, on amortit très vite. Le foin, la paille sont des aliments peu chers et les brebis font un travail exceptionnel. C’est beaucoup d’organisation mais assurer la gestion en interne présente des avantages : on est sûr-es que les bêtes sont bien traitées, alimentées de la bonne façon, qu’elles finissent leurs vies dans les conditions qu’elles méritent.
Comment veillez-vous au bien-être de ces animaux ?
C’est un point auquel nous sommes très vigilant-es. Nous essayons de faire de la bientraitance en étant calmes et serein-es quand nous nous occupons d’elles. C’est du cas par cas : nous observons comme elles réagissent à certaines situations de stress, certaines contraintes. Nous avons une référente au bien-être animal à la Ville qui est vétérinaire et nous aide sur les aspects sanitaires et sur les activités où nous avons besoin de les manipuler.
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