Portrait de Jérôme De Lignerolles.
© Mathieu Nigay

La Correspondance, chapitre 2

Vingt-trois structures, un café-restaurant, des animations culturelles mixant les publics… En deux ans, l’ex-site de l’IUFM s’est métamorphosé à la vitesse grand V. Flanqué d’une signalétique contemporaine signée Petite Poissone, ponctué par les frises de NiKoDM, autre artiste grenoblois, et rythmé par la boîte à musique géante de The Atomik Nation (jouant Meunier tu dors), l’ancien site s’est réveillé, éclairé, dynamisé, en faisant le plein d’associations et d’indépendant-es.

Société

Par Isabelle Ambregna, publié le 28 août 2025

Article

Entre eux, le courant ne fait pas que passer : il électrise le tiers-lieu dont le centre névralgique est le Bivouak Café. Bordé d’un jardin-terrasse avec noisetiers, tilleuls et catalpas, le bâtiment qui abritait l’ex-cantine des profs a vu sa fréquentation monter en flèche, attirant aussi bien les habitant-es que les salarié-es du quartier, et tout un pan de la population, admirative d’une renaissance inattendue.

Ce qui est formidable, c’est d’avoir pu vraiment concrétiser ce qui était projeté sur le papier. L’esprit du lieu est ouvert, bienveillant et coopérant entre les structures, remarque Jérôme de Lignerolles, coordinateur de La Correspondance exploitée par Pali Pali, spécialisé dans les lieux d’occupation transitoire. Encouragé par la venue de 1 200 personnes chaque semaine, le tiers-lieu continue de mettre les bouchées doubles.

Au chapitre 2 de son histoire qui se poursuivra jusqu’en 2027 sont prévus des Vibrations automnales, un Bonjour Voisin-Voisine (avec petit marché et bal musette), du catch d’impro, du tango, du hip-hop avec, cerise sur La Correspondance, l’aménagement de l’espace public. L’entrée, actuellement en travaux (Chantier Ouvert au Public), reverdira cet automne avec pelouse, plantations d’arbres et mobilier urbain. Un cheminement est même prévu jusqu’à la Bifurk. De quoi préfigurer le futur parc de l’écoquartier Flaubert et créer des liens. Tout l’esprit de La Correspondance.