Cette 17e édition réunit une quarantaine de partenaires pour aborder différents champs et s’adresser aux familles, aux accompagnant-es et bien sûr aux personnes en situation de handicap, avec beaucoup de temps dédiés à la jeunesse.
Pour favoriser l’accès à la culture, aux sports et aux loisirs, on retrouve des projections de films et des spectacles, comme Respir’ à l’Espace 600 (dès 6 mois), un atelier découverte du cirque et beaucoup de temps d’initiation dans de nombreuses disciplines (boxe, Qi gong, basket, hockey fauteuil…), notamment le 22 novembre lors de la grande journée handisport. Sans oublier une montée en bulles à la Bastille, offerte à toute personne en situation de handicap et à l’un-e de ses proches le 3 décembre.
Handicap invisible
Le parcours d’enfants confrontés à un handicap sera mis en lumière avec l’expo Nos petits héros du quotidien
, composée de photos et de podcasts réunissant leurs
témoignages et ceux de leurs proches. La question de l’intégration en milieu scolaire sera abordée lors de plusieurs conférences et tables rondes sur l’école inclusive, proposées par l’association Handi-moi Tout, l’Association des Paralysés de France…
L’accent sera aussi mis sur le handicap invisible lors de rendez-vous dédiés : temps ludiques avec la Maison des jeux, la Soupape, le Café des enfants, rencontre à la bibliothèque Kateb-Yacine avec Paul et Sophie El Kharrat pour leur livre Atypiques ! autour des troubles du spectre autistique.
Témoignage : Je passe ma vie à me battre !
 
 
Marine Palermo, 39 ans, cheffe de projet marketing et maman solo d’une petite fille en situation de handicap :
Margaux a 8 ans, elle est en CM1 et a un trouble neuro-développemental. Elle aime peindre et dessiner, faire du poney, nager… Mais pour lui offrir le meilleur auquel elle a droit comme chaque enfant, je passe ma vie à me battre ! Il faut constamment faire des demandes d’aides, constituer des dossiers, souvent faire des recours pour faire valoir ses droits. J’ai beaucoup de mal à trouver des places dans les MJC car elles sont confrontées à la difficulté de recruter des encadrant-es ayant une formation adaptée. Idem pour les activités sportives et Margaux n’a pas pu reprendre la natation cette année… À l’école, elle est accompagnée par une AESH (Accompagnante des élèves en situation de handicap) à plein temps. Pour elle, c’est indispensable mais je suis inquiète car il y a régulièrement des suppressions de postes d’AESH. De plus, dans les écoles, il n’y a pas de matériel adapté pour l’inclusion. C’est pourquoi j’ai porté avec deux autres mamans un projet « Mieux vivre avec un handicap » au Budget Participatif pour déployer des malles favorisant l’inclusion. Ce matériel pédagogique et sensoriel a déjà permis d’équiper vingt écoles, deux structures de loisirs et deux bibliothèques.
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        l’agenda associé
- du Samedi 1 novembre au Mercredi 3 décembre
 
Grenoble
Fête et animation
        
                    
                            