A la MJC des Eaux-Claires, un petit chantier qui deviendra grand

À la suite d’un premier Chantier Ouvert au Public (COP) rondement mené au printemps dernier ayant abouti à la mise en place d’une signalétique aussi joyeuse qu’efficace, c’est au tour de la cour de la MJC des Eaux-Claires de reprendre des couleurs.

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Par Isabelle Ambregna, publié le 4 nov. 2025

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Si vous l’avez déjà traversée, impossible de ne pas vous en souvenir. Lovée au milieu des petits bâtiments en briques, la cour de la MJC des Eaux-Claires fait penser à un (malheureux) patchwork !

La faute à ses revêtements irréguliers, issus de nombreuses reprises réalisées au fil du temps, alternant goudrons et gravillons. L’été, c’est un îlot de chaleur. L’automne et l’hiver n’arrangent rien : ses problèmes d’évacuation d’eaux pluviales occasionnent des flaques immenses. Longtemps à l’état de réflexion, l’espace extérieur central de 250 m2 s’apprête à changer de visage pour accueillir ce qui fait sa vocation : la vie !

150 participant-es

La cour doit être multifonctions : elle est destinée à un public très large, des enfants le mercredi après-midi, des ados pendant les vacances d’été, des familles qui viennent les récupérer, ainsi que des résidences d’artistes à l’instar de la Compagnie du Gravillon qui entremêle sciences et théâtre, souligne Célia Clerc, directrice de la MJC des Eaux-Claires.

Ses locaux voisinent avec ceux du Relais Petite Enfance du CCAS, du Réseau d’Échanges Réciproques de Savoirs – pour n’en citer que quelques-uns. À la faveur d’une mobilisation exemplaire du premier chantier ouvert au public (COP) – ayant attiré au printemps dernier près de 150 participant-es, et des analyses du sol confirmant l’absence totale d’amiante, le projet de débitumisation et d’aménagement est en route – toujours sous forme de COP, orchestré par la Ville de Grenoble.

Son premier jalon : Un atelier-maquette organisé le 24 septembre dernier, avec pictogrammes, papiers de couleur, où 20 personnes de tous horizons – animateurs et animatrices de la MJC, familles adhérentes, habitant-es de l’Union de quartier, etc. – sont déjà venues partager et exprimer leurs idées de mobilier et de plantations », explique Cyrielle Chappex, chargée de projet au sein du service Citoyenneté. Pour débitumiser, un prestataire interviendra, laissant une menue parcelle « effritée par petits morceaux, afin que chacun-e puisse contribuer à une cour grandeur nature.