L’association grenobloise qui, dès sa création en 2014, intégrait la tarification différenciée afin d’accroître le pouvoir d’achat alimentaire de ses usagers et usagères, est sur tous les fronts.
Partie prenante des premiers lieux conventionnés de la nouvelle Sécurité sociale de l’alimentation (SSA), l’épicerie est aussi tête de réseau de Calisoli (Collectif des acteurs de l'ALImentation SOLidaire en Isère) : Épisol est sollicité 30 à 40 fois par an par des porteurs et porteuses de projets, de recherche, etc. pour effectuer du transfert de compétences et parler de son modèle dont le format, incluant une version d’épicerie mobile, a abouti en juin 2021
, explique sa directrice Julie Baume Gualino.
Une reconnaissance qu’Épisol doit à sa philosophie – l’éco-citoyenneté –, à une équipe du tonnerre (22 salarié-es dont 10 en insertion, 80 bénévoles), et à ses efforts – considérables. Face à l’accroissement de la précarité alimentaire, l’épicerie a activé tous les leviers possibles : Les dons sont stratégiques. Ils constituent 40 % de nos approvisionnements. Le reste est issu de circuits courts et de l’Ugess (Union nationale des groupements des épiceries sociales et solidaires)
, souligne Julie Baume Gualino, inflexible sur la qualité des denrées et les valeurs des donateurs et donatrices.
Autres renforts précieux : ses partenaires historiques (banque alimentaire, cuisine centrale de la Ville de Grenoble), des financements complémentaires (fondations d’entreprises notamment). Tout un équilibre pour garantir l’accessibilité à toutes et à tous. Qui passerait aussi par l’agrandissement de ses locaux, projet que porte l’épicerie solidaire dont le nombre de foyers adhérents atteint 1 809 foyers pour 2 650 bénéficiaires, avec une fréquentation de 160 client-es par jour…
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