Aujourd’hui, le GUC Bando Kick-Boxing compte plus de 30 % de pratiquantes. Un pourcentage élevé, loin de l’image très masculine qui peut coller à la peau des sports de combat. On a pu bénéficier de la réussite sportive de deux boxeuses lors des Jeux Olympiques de Rio
, explique Jean-Roger Callière, l’un des membres fondateurs du club. Les magazines de santé et de bien-être ont aussi fait une bonne publicité de notre discipline. Cela a donné à des femmes l’envie de franchir notre porte.
Ambiance amicale
Parmi elles, Zoé est arrivée au club il y a quelques années en compagnie de ses cousines. On y est allées un peu en force, entre femmes, sans savoir si on était les seules pratiquantes. Au début, c’était un peu stressant. On a peur de prendre un coup mais aussi d’y aller trop fort, comme on ne maîtrise pas encore ce que l’on fait.
Le mot d’ordre au sein du club les a rassurées : La personne du plus haut niveau doit s’adapter à l’autre en face, donc ça s’est tout de suite bien passé. Il y a vraiment une bonne ambiance dans le club. Des amitiés se sont créées. C’est pour ça que les gens restent, y compris moi.
Une ambiance de travail qui reste le point fort de la féminisation de la pratique pour Jean-Roger Callière également. Il est certes parfois difficile pour certains pratiquants de voir arriver des femmes, de devoir assumer prendre un coup de leur part. Mais les barrières tombent et les regards changent. Nous sommes vraiment très fiers aujourd’hui de voir comment ça se passe au club.
Une pratique pour tous les âges
L’évolution va dans le bon sens, y compris d’un point de vue générationnel. On a d’abord eu uniquement des adultes qui franchissaient notre porte mais la nouveauté, c’est l’arrivée de jeunes filles également. On a même une section 10-15 ans. Finalement, ce sont surtout les mamans qu’il faut rassurer, les filles ont moins de craintes. L’image de nos disciplines évolue, les mentalités aussi. C’est bon signe !
Informations complémentaires
Durée
Lieux d’entraînements : gymnase Adolphe-Pégoud, 2, rue Louis-le-Cardonnel et centre sportif Hoche, 7, rue François-Raoult
