Restaurer pour mieux accueillir

Agir pour la nature en ville, c’est aussi restaurer des espaces qui seront ainsi plus propices au maintien voire à l’accueil de nouvelles et nombreuses espèces.

Ecuroducs

L’écureuil est un animal emblématique des parcs urbains, mais il est souvent contraint dans ses déplacements à cause des axes routiers. La Ville, sur proposition de la LPO, a ainsi installé deux écuroducs fin 2019 au-dessus de la rue du 19 mars 1962. Il s’agit de cordages aériens permettant aux écureuils de se déplacer sans risques entre leur habitat et les zones où ils trouvent leur nourriture et pourront se reproduire. 

Nichoirs

En milieu urbain, les lieux refuges pour les oiseaux sont rares, ce qui peut compromettre leurs chances de se reproduire. C’est pourquoi 500 nichoirs ont été installés par la LPO dans le cadre du budget participatif, dans les parcs et jardins, écoles, façades d’immeubles... Les hirondelles, mésanges mais aussi les chauve-souris sont de précieuses alliées pour lutter de manière naturelle contre la Pyrale du buis et les moustiques-tigres.

Plantes messicoles

Les plantes messicoles sont des plantes poussant dans des cultures céréalières sans y avoir été semées, comme par exemple le coquelicot ou le bleuet. Depuis plusieurs dizaines d'années, les messicoles ont tendance à disparaitre, aussi bien en milieu rural qu'urbain. La ville de Grenoble et le Conservatoire botanique national alpin, en collaboration avec Gentiana, s'engagent pour la valorisation de ces plantes.

Pourquoi la réintroduction de plantes messicoles ?

  • Elles favorisent la pollinisation en attirant et nourrissant les insectes. Plus de messicoles, c'est plus d'insectes et d'oiseaux !
  • Elles contribuent à la sauvegarde d'un patrimoine culturel, esthétique et historique en France. Qui ne se rappelle pas des prairies colorées de coquelicots lors des balades champêtres de son enfance ?

La Ville s'engage à leur réintroduction dans une dizaine de parcs grenoblois.

Plantes exotiques envahissantes

Préserver la biodiversité, c'est aussi limiter l'expansion des plantes indésirables. La Ville intègre la prise en compte des plantes exotiques envahissantes (dites invasives) dans sa gestion : tours de terrain, formation, arrachage de l'ambroisie avec les agents. La consigne est claire, et particulièrement pour l'ambroisie : dès qu'une plante est repérée, elle est arrachée.

Le saviez-vous ?

Les plantes invasives sont une menace pour les autres végétaux car elles émettent des toxines qui les empêchent de pousser. C’est le cas également pour la santé humaine car certaines d’entre elles, comme l’ambroisie, sont extrêmement allergènes.
Vous aussi, participez à cette gestion  et apprenez à reconnaitre les invasives à l’aide de ce dépliant et des fiches ci-dessous.

Restauration et création de mares

Les mares constituent un incroyable réservoir de biodiversité. Les restaurer permet la reconstitution d’un écosystème aquatique et de son cortège d’espèces végétales (nénuphars, potamots …) et animales (libellules, amphibiens…) associés. Deux mares ont été restaurées et trois créées depuis 2017.

Réouverture des pelouses de la Bastille

Tout comme les mares, les pelouses attirent beaucoup d’espèces de faune et flore. C’est pourquoi une pelouse appartenant à la Ville, située sur le versant Est de la Bastille, a été rouverte fin 2020 grâce à un chantier participatif avec les habitants. Ces travaux permettront la préservation de l’orchidée sauvage ainsi que d’autres espèces patrimoniales iconiques du milieu.